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Raid de l’immeuble à Saint-Denis, une habitante raconte son calvaire: «Une fois relogés, on s’est débrouillés seuls»

Dix ans après les attaques du 13 novembre 2015 qui ont fait plus de 130 morts et des centaines de blessés, les souvenirs s’estompent, mais demeurent toujours présents chez les victimes. Eux aussi ont été reconnus comme des victimes du terrorisme : les habitants d’un immeuble de la rue du Corbillon, à Saint-Denis. C’est dans cette ville du nord de Paris où s’étaient retranchés deux terroristes. L’immeuble a été détruit lors de l’assaut du Raid, le 18 novembre 2015, cinq jours après les attentats. Mais avant cette reconnaissance arrachée après avoir lutté devant la justice, leur parcours n’a pas été facile pendant des années, et ce, dès le lendemain, dès l’assaut des forces de police. Rencontre avec une ancienne habitante de la rue du Corbillon.

L’immeuble récemment démoli de la rue du Corbillon à Saint-Denis pour être reconstruit d’ci 2027. © Aram Mbengue/RFI

Il y a dix ans, les attaques terroristes du 13 novembre 2015 ont frappé la France, faisant plus de 130 morts et des centaines de blessés. Ces événements tragiques ont laissé des traces indélébiles dans la mémoire collective, mais pour certaines victimes, le chemin vers la reconnaissance de leur statut de victimes du terrorisme a été long et semé d’obstacles.

Parmi ces victimes, il y a les habitants de l’immeuble situé rue du Corbillon, à Saint-Denis, une ville située au nord de Paris. C’est dans cet immeuble que deux terroristes s’étaient retranchés, provoquant un assaut de la part des forces de police spéciales, le Raid, le 18 novembre 2015. L’assaut a abouti à la destruction de l’immeuble, laissant les habitants sans abri et avec des cicatrices psychologiques profondes.

Cependant, le parcours de ces victimes pour obtenir une reconnaissance officielle de leur statut de victimes du terrorisme a été particulièrement difficile. Il leur a fallu lutter pendant des années, souvent devant les tribunaux, pour faire valoir leurs droits. Cette reconnaissance a finalement été obtenue, mais à quel prix?

Pour comprendre les défis auxquels ces victimes ont été confrontées, il est essentiel de revenir sur les événements de novembre 2015. Les attaques du 13 novembre, perpétrées à Paris et à Saint-Denis, ont été l’une des pires attaques terroristes que la France ait jamais connues. Les assaillants ont visé des lieux publics, comme des restaurants, des cafés et le Bataclan, une salle de concert. Les images de ces attaques sont encore gravées dans les mémoires : les cris, les sirènes, les ambulances, les pompiers et les policiers qui ont risqué leur vie pour sauver des vies.

L’immeuble de la rue du Corbillon, où se sont réfugiés les deux terroristes, est devenu un symbole de la lutte contre le terrorisme. Les forces de police ont encerclé le bâtiment, et après des heures de négociations, l’assaut a été lancé. L’immeuble a été partiellement détruit, et les deux terroristes ont été neutralisés. Cependant, les conséquences de cet assaut ont été dévastatrices pour les habitants de l’immeuble, qui ont perdu leur logement et ont dû faire face à un long et difficile processus de reconstruction de leur vie.

La reconnaissance de leur statut de victimes du terrorisme a été un combat de longue haleine pour les habitants de la rue du Corbillon. Ils ont dû faire face à des démarches administratives compliquées, à des refus et à des délais. Beaucoup ont dû recourir à l’aide d’avocats et de associations pour faire valoir leurs droits. Cette lutte a été épuisante, tant physiquement que psychologiquement, et a laissé des traces profondes sur les personnes concernées.

Aujourd’hui, dix ans après les attaques, l’immeuble de la rue du Corbillon est en cours de reconstruction. Les travaux devraient être achevés d’ici 2027, offrant ainsi un nouveau départ aux anciens habitants qui ont pu reconstruire leur vie. Cependant, les souvenirs de ces événements tragiques restent vivaces, et les cicatrices sont toujours présentes. Les habitants de la rue du Corbillon ont été reconnus comme des victimes du terrorisme, mais leur parcours montre à quel point il est important de soutenir et de reconnaître les victimes du terrorisme, pas seulement dans les jours et les semaines qui suivent les attaques, mais également dans les années qui suivent.

En conclusion, l’histoire des habitants de la rue du Corbillon à Saint-Denis est un témoignage poignant de la résilience et de la détermination des victimes du terrorisme. Malgré les obstacles et les difficultés, ils ont réussi à obtenir la reconnaissance de leur statut de victimes et à reconstruire leur vie. Leur histoire nous rappelle l’importance de la solidarité et du soutien envers les victimes du terrorisme et de la nécessité de leur offrir les moyens de reconstruire leur vie après des événements aussi traumatisants.

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